Nous condamnons l’agression de la camarade de HIJOS. Contre la violence étatique et paraétatique, autodéfense ouvrière et populaire (OR/Argentine)

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Hier 21 mars, une militante de Hijos e Hijas por la Identidad y la Justicia contra el Olvido y el Silencio [Filles et fils de disparus durant la dictature militaire, HIJOS] a dénoncé une agression physique et sexuelle de la part de deux lumpens, qui sont entrés chez elle et l’ont menacée de mort avec des armes à feu, tout en précisant qu’il s’agissait d’une agression purement politique. Ils ont peint sur un mur « VLLC » (« Vive la liberté, bordel ! »), le slogan de l’énergumène qui occupe la présidence.

Cette agression, qui mérite la condamnation de toute la classe ouvrière, s’inscrit dans une série d’agressions, menées à la fois par l’appareil répressif de l’État et par des bandes de déclassés armées contre les immigrés, les militants et les organisations politiques et syndicales. Le slogan de la lutte contre l’insécurité et le trafic de drogue sert de prétexte au renforcement des forces répressives. Dans le même registre, le gouvernement fédéral mène constamment une campagne anticommuniste, tandis

Au nom d’Octobre rouge, membre au niveau international du Collectif révolution permanente, nous exprimons notre solidarité à la camarade qui a subi cette attaque, et nous appelons les organisations sociales, syndicales et politiques à prendre soin de protéger tous les militants et à organiser l’autodéfense dans chacune des actions de masse.

Nous ne faisons aucune confiance à la justice et à la police des patrons. Nous appelons avant tout les organisations qui se disent révolutionnaires à prendre, dans les luttes, les mesures appropriées à ce niveau de conflit et aux temps qui viennent.

À la veille du 24 mars, alors que le gouvernement s’apprête à multiplier les provocations et cherche à mener son programme anti-ouvrier, nous revendiquons les méthodes que nous ont léguées les meilleures traditions de la classe ouvrière. Par contre, la bureaucratie des syndicats et des organisations de chômeurs, liée souvent au péronisme, permet à Milei de gouverner, par le biais d’alliances dans les provinces sous commandement de Propuesta Republicana [Proposition républicaine, parti bourgeois de Macri], et qui se vantent seulement ce mois-ci d’avoir convenu d’un « plan de lutte » fumeux qui consiste seulement en défilés symboliques et l’éventualité d’une grève à une date incertaine, qui en l’occurrence sera totalement stérile.

Nous réitérons l’appel à nos camarades dans tous les lieux de travail, d’étude et dans les quartiers, à former des comités de lutte, à se réapproprier les syndicats et à organiser à partir de la base la grève générale contre l’austérité, les décrets et la répression, avec l’autodéfense ouvrière et populaire pour garantir la sécurité et l’intégrité des participants, pour le triomphe de la lutte unie de la classe ouvrière et des pauvres, et contre la « paix sociale » proposée par les bureaucrates. Nous le disons clairement : qu’elle soit au gouvernement ou dans l’opposition, il n’y a qu’une seule et même caste !

  • Non au paiement de la dette extérieure !
  • Que les patrons paient pour l’austérité !
  • Front unique ouvrier et autodéfense ouvrière !
  • Pour un gouvernement ouvrier et paysan !

22 mars 2024

Octubre Rojo, noyau argentin du Collectif révolution permanente