À bas la répression à la SNVI (Algérie)

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Les travailleurs de la Société nationale de véhicules industriels (SNVI) de Rouiba (Algérie) sont obligés de lutter périodiquement pour obtenir le paiement de leurs salaires mensuels. Les 1er et 2 décembre, les grévistes ont subi la répression de la gendarmerie et des troupes anti-émeutes : gaz lacrymogènes, charges, arrestations.

Tous les travailleurs algériens doivent exiger de leurs organisations qu’elles s’unissent pour la libération des grévistes, le droit pour les salariés d’être payés, de faire grève, de manifester et de s’organiser librement.

Il est de la responsabilité des partis et syndicats ouvriers en France d’affirmer leur solidarité avec les travailleurs de la SNVI, contre la répression et pour leurs revendications.

Les salariés ont besoin de l’indépendance de leurs syndicats vis-à-vis de tout parti bourgeois, du gouvernement capitaliste, de l’État. Toute lutte sociale conséquente pose la question de l’auto-organisation des travailleurs en comités élus et en milices.

Le pouvoir de l’état-major corrompu et du FLN dégénéré, outre la répression des grévistes, prend toute une série de mesures qui visent à restreindre les libertés démocratiques, donner des gages aux cléricaux, à opprimer la jeunesse, les femmes, les minorités nationales et à renforcer l’exploitation des travailleurs pour sauvegarder les intérêts de la bourgeoisie vendue à l’impérialisme.

  • Libération de tous les travailleurs arrêtés ! Aucune poursuite ! Indépendance des syndicats !
  • Égalité juridique pour les femmes ! Expropriation de tous les voleurs qui se sont emparé des richesses du pays !
  • Plan de production sous le contrôle de la population pour employer les chômeurs et satisfaire les besoins ! Gouvernement ouvrier et populaire ! Fédération socialiste du Maghreb !

8 décembre 2015
Groupe marxiste internationaliste [section française du Collectif révolution permanente]