Jeudi 24 novembre (18h), une salle avait été réservée (par un personnel de l’université auprès de la scolarité) en vue d’organiser une réunion, qui comprenait des personnes travaillant ou étudiant à l’université, afin de discuter des actions à mener pour venir en soutien aux personnes en situation d’exil.
Très vite, sur dénonciation d’un personnel de sécurité, la réunion a été interrompue par la personne responsable des services administratifs (par ailleurs co-secrétaire académique du SNASUB-FSU) qui nous a demandé de quitter la salle, sous peine d’une évacuation par la force (la menace a été formulée de faire appel à « quatre vigiles »).
Le service public d’enseignement, qui fut par le passé un lieu de liberté d’expression et d’organisation, se rend ainsi responsable d’une opération consistant à empêcher des bénévoles et des militants de se réunir et de discuter, et de la sorte de nuire au combat en soutien à des personnes en situation de détresse. Il s’agit d’une grave atteinte aux libertés démocratiques.