Les travailleurs mènent net une grève totale pour une durée indéterminée et dressé un piquet sur la route. Ils ont reçu le soutien de travailleurs d’autres usines et de la communauté, et ont également créé un fonds de grève. Le tribunal a ordonné leur expulsion de l’usine et à la police de laisser entrer les embauchés en sous-traitance par les propriétaires. En brulant des pneus, les travailleurs ont formé un cordon pour empêcher les jaunes d’entrer.
Depuis plusieurs années, Danica paie à ses travailleurs 40 % de ce à quoi ils ont droit en vertu de la convention collective. Au sein du SOEAD (Syndicat des ouvriers et employés de l’huile et de l’égrenage), le salaire moyen est de 500 000 pesos, alors que les travailleurs de Danica sont payés 180 000 pesos.
L’entreprise, qui appartient au groupe Beltrán, a réagi en licenciant 20 travailleurs qui participaient au mouvement.
Opposons-nous aux provocations et aux tentatives de briser la grève. Le conflit à Danica montre une fois de plus que l’ajustement est en marche et qu’il utilisera tous les moyens à sa disposition pour tenter de vaincre la lutte des travailleurs. Nous devons continuer à nous organiser et à nous battre avec nos méthodes de lutte, avec l’action directe, les piquets, les grèves et l’autodéfense. La CGT cautionne ces attaques contre le mouvement ouvrier, nous ne le permettrons pas.
Pour la grève générale !
En défense et en solidarité, tous avec les travailleurs de Danica !
Contre l’austérité et la précarité, lutte et organisation !