Compte-rendu par un lecteur sur le rassemblement contre l’exclusion de la CGT Poissy

Compte-rendu (à l’attention des camarades) du rassemblement du jeudi 20 octobre 2022 organisé à Bobigny par la CGT-PSA Poissy, menacée d’exclusion de la Fédération Métaux-CGT et convoquée au Tribunal avec 15 militants dont Farid Borsali, secrétaire du syndicat Poissy et Jean Pierre Mercier, délégué central du groupe PSA.

Ce rassemblement regroupant environ 500 militants, pour la plupart de l’automobile, avec des délégations mandatées surtout de PSA mais aussi de Renault, venues de différents centres du territoire était très dynamique et combatif.

Tous étaient unis sur les 2 mots d’ordre : démocratie syndicale et démocratie ouvrière au quotidien et surtout dans les luttes.
Pour le reste de la CGT en plus de quelques UL, le syndicat des journalistes et celui du livre paraissent bien isolés face à l’ absence des autres secteurs de la classe ouvrière tels que la chimie, le bâtiment, les transports…

Notons surtout l’absence de membres ou délégués de la FSU, FO et SUD (sans doute pour ne pas fâcher la Confédération CGT !) et même pas de structure oppositionnelle de ces confédérations.
Pourtant ce rendez-vous doit être le début de regroupement de tous ceux qui dans la classe ouvrière refusent et combattent la collaboration de classe des syndicats et partis avec le patronat et le gouvernement. A noter aussi l’absence de représentant ou membre de la NUPES (ni du PC, ni de LFI, ni Ecologique).

Seuls sont intervenus pour l’extrême-gauche un porte-parole du NPA, un de Révolution Permanente et pour Lutte Ouvrière, Nathalie Arthaud.

Dans une phase de combat aussi importante en France, avec des journées d’action séparées ou reconductibles qui sont de fait, un obstacle à la bataille d’actualité pour la grève générale, la Confédération CGT et ses dirigeants donnent une fois de plus à leur manière (autrement que la CFDT qui négocie systématiquement) leur volonté de soumettre l’ensemble des branches de la CGT à leur politique de capitulation en tentant de casser la dynamique de résistance d’un des secteurs les plus symbolique et actif de ce pays (où travailleurs issus de l’immigration sont au coude à coude dans les revendications et dans les luttes).

Le secteur de l’automobile peut être le pôle à partir duquel les autres branches du prolétariat doivent réaliser l’unité et le front indispensables pour le combat contre les restructurations capitalistes, (à l’initiative des militants révolutionnaires), et contre l’offensive sociale et politique de ce gouvernement et de ses complices.

Christian, le 24 octobre