Cette lourde sanction, qui équivaut à une mise à pied dans le privé, avant sanction disciplinaire, fait également suite à une note de la direction générale du travail le 30 mars, qui contraignait les inspecteurs du travail à faire valider au préalable par leur hiérarchie chaque contrôle inopiné dans une entreprise, ce qui est contraire à l’indépendance de l’inspection
Elle intervient après une série de jugements en référé, plutôt favorables aux salariés, notamment à Amazon, La Poste, mais aussi une association d’aide à domicile lilloise qui a été contrainte de protéger ses salariés du virus, à la suite d’un référé de l’inspecteur chargé du secteur.
C’est bien le principe de protection des salariés, défendu par un inspecteur du travail, qui est remis en cause, au nom du profit, motivation centrale de ce gouvernement pour lequel la vie humaine n’a d’intérêt que si elle est capable de générer une plus-value.
Toutes les organisations syndicales doivent défendre inconditionnellement Anthony Smith, en exigeant la levée immédiate de sa suspension, et en contraignant le gouvernement à autoriser tous les inspecteurs du travail à exercer leur métier sans aucune pression.