Nous affirmons notre entière solidarité aux militants et sympathisants du NPA ainsi qu’à tous les manifestants qui ont dû faire face au déchainement de violence des fascistes qui complète la répression violente de l’État dirigé par Macron.
Les bandes fascistes (BS, GI, AF…) sont encouragés par les succès politiques des politiciens et des partis xénophobes qui, tout en restant légaux, reprennent leurs thèses (nationalisme, racisme, complotisme…) comme le FN-RN de la riche famille Le Pen, du capitaliste Trump, de l’ancien gradé Bolsanaro, etc.
L’histoire prouve que les mesures juridiques, dont l’application est confiée aux institutions répressives de l’État bourgeois, n’ont jamais empêché les exactions par les bandes fascistes, ni la prise du pouvoir par des partis fascistes. En effet, les partis fascisants et les nervis nazis sont liés aux multiples sociétés de « sécurité », ils jouissent de la protection de la police, des services secrets, de l’armée. Et ces lois et décrets sont parfois retournés contre les antifascistes et les révolutionnaires.
Les travailleurs ne sont pas des moutons qui se réfugient à l’abattoir quand ils se font mordre par le chien du berger. Le mouvement ouvrier a les moyens d’empêcher de nuire les bandes fascistes. Les syndicats de salariés et les partis issus de la classe ouvrière doivent s’unir pour défendre les locaux, les manifestations, les grèves, les quartiers populaires…
Toutes les initiatives des travailleurs, des étudiants, des femmes, des immigrés, des homosexuels… pour se défendre contre les bandes fascistes ou les policiers sont bienvenues.
L’armement du peuple et la prise du pouvoir par les travailleurs mettront définitivement hors d’état de nuire les fascistes.