Compte-rendu rédigé par la délégation du NPA anti-NUPES après lecture le 31 mai par la délégation du GMI
La rencontre a duré 1H20 et a permis de chaque côté de poser les réserves respectives, les attentes d’une politique de regroupement, les difficultés à envisager des interventions communes, une première approximation de l’étendue de nos divergences et différences. Cette première rencontre formelle a été un échange correct sur la forme, franc sur le fond.
Le Gmi a introduit leur démarche de demande d’intégration, la motivant entre autres par trois points -parmi d’autres évoqués- i) la résistance à l’intégration à la gauche NUPES, ii) la singularité du NPA (Révolutionnaires) a chercher à construire et appeler à la grève générale pendant la dernière séquence, enfin iii) la volonté affichée- publiquement, dans notre presse, etc- de vouloir construire un parti révolutionnaire des travailleurs. C’est une organisation de 25 militants en France présente à Paris, Rennes, Nantes, Lyon, Beauvais, Limoges, Strasbourg, Poitiers, Reims. De notre côté nous avons expliqué notre démarche générale concernant la crise du NPA et en creux celle du regroupement des communistes révolutionnaires, notre pari militant à vouloir fusionner les deux courants majoritaires (Fraction et AR) avec une majorité de camarades non-alignés, transformer un outil qui ne correspond pas à l’étape actuelle à nos exigences, nos progrès organisationnels (financière, presse, réorganisation), notre fragilité malgré notre implantation nationale.
La deuxième partie a commencé à explorer les points de clivages. Une fois précisé qu’une collaboration préalable pourrait être souhaitable ( comme la participation à nos RER de fin août), des rencontres entre équipes où nous avons une surface de contact (exception de Beauvais) par exemple, nous avons expliqué qu’une intégration en tant que courant ne peut positive que si cette dernière est mutuellement bénéfique. Nous concernant, cela pose la question des critères d’intégration d’autres collectifs, organisations au sein du processus que nous menons vers un parti communiste révolutionnaire. Une partie de l’échange a tourné autour des caractérisations, entre autres, dans la presse du GMI des organisations révolutionnaires. La caractérisation de la politique et de la nature des organisations se réclamant du trotskysme et la façon de l’exprimer fait débat entre le NPA et le GMI. La caractérisation de centrisme pose débat. Si le NPA l’est, il serait donc à la fois d’un côté une formation politique instable, confuse, et de l’autre un obstacle à la construction d’un parti révolutionnaire. Les camarades du GMI ont expliqué que nous avions un cours de gauche qui justifiait leur demande, après avoir tenté en vain auprès de Révolution Permanente à un intégrer leur projet d’une « nouvelle organisation révolutionnaire ». D’autres points ont été évoqué, comme le fonctionnement de leur regroupement international, l’intérêt commun des sections du COREP à l’évolution du NPA, la conférence de Milan, les liens et appréciations d’autres courants internationaux (PCL entre autres).
À cette étape franchie, nous avons signalé notre discussion à venir en CE, nécessitant un memo de présentation du GMI élaboré par notre délégation permettant de transmettre sa demande au prochain CPN de début juillet lui donnant les moyens de choisir la nature des relations à venir entre les deux organisations. Une réponse écrite sera donc remise aux camarades du Gmi.