Rapport à la conférence de Valence du Collectif révolution permanente

Je vais simplement faire un certains nombre de commentaires autour de notre projet de résolution internationale.

Le marxisme procède de l’économie mondiale considérée non comme la simple addition de ses unités nationales mais comme une puissante réalité indépendante créée par la division internationale du travail et par le marché mondial qui, à notre époque, domine tous les marchés nationaux. (Trotsky, La révolution permanente 1930)

Il est donc indispensable d’appréhender au plus juste la situation internationale pour dégager des perspectives politiques au plan international, bien sûr, mais également national.

Rappelons-nous, il n’y a pas si longtemps, il semblait aux commentateurs bourgeois que la mondialisation allait unifier dans un seul marché la circulation des marchandises et des capitaux, résorber les différends et apporter une croissance continue. Il n’y a pas si longtemps, l’OMC résorbait plus ou moins laborieusement les différends commerciaux, les subventions jugées abusives car faussant les règles de la concurrence, par exemple entre Airbus et Boeing. Evidemment c’était une chimère derrière laquelle les contradictions fondamentales du capitalisme au stade impérialiste, des rivalités inter impérialistes travaillaient. Que reste-t-il aujourd’hui de tout cela ? Rien ou pas grand-chose !

La situation mondiale est marquée par la rivalité croissante entre le vieil impérialisme étatsunien et le jeune impérialisme chinois. Si on regarde la situation de manière dynamique, on a d’un côté un ascenseur qui descend, l’impérialisme américain, et de l’autre, un ascenseur qui monte, l’impérialisme chinois. Certes ce mouvement n’est pas linéaire, continue, progressif, il connait des ratés, des oscillations, mais c’est la tendance générale. Compte-tenu de la place, du poids économique, politique et militaire de ces deux impérialismes, il est inévitable que la rivalité croissante entre les deux impérialismes les plus puissants de la planète structure la situation mondiale. Cette rivalité, pour le moment, reste essentiellement sur le terrain économique et diplomatique, mais elle est irréductible. Des deux côtés, les préparatifs militaires se renforcent chaque année. Fondamentalement, il y a un crocodile de trop sur les deux dans le marigot. À terme, il faudra nécessairement que l’un triomphe de l’autre dans un affrontement mondial, à moins que la classe ouvrière ne parvienne à tracer sa voie vers la prise du pouvoir et à renverser la logique inéluctable de l’impérialisme. Même si l’un ou l’autre de ces impérialismes peut s’affaiblir sous le poids de la crise économique, je ne crois pas que l’un ou l’autre de ces deux impérialismes va s’effondrer sous le poids de la crise économique. Au contraire cela ne peut que renforcer la tension entre eux.

L’impérialisme américain n’est plus hégémonique comme il l’a été, mais il reste la première puissance économique et de loin la première puissance militaire.

La puissance des Etats-Unis dans le monde et l’expansionnisme qui en découle les obligent à introduire dans les fondations de leur édifice les explosifs de l’univers entier : tous les antagonismes de l’Occident et de l’Orient, les luttes de classes de la vieille Europe, les insurrections des masses colonisées, toutes les guerres et toutes les révolutions. (Trotsky, l’Internationale communiste après Lénine).

En effet, l’impérialisme américain a dû prendre en charge au premier chef la guerre au Vietnam, en Irak, en Afghanistan…Tout cela fatigue…Fut un temps où l’impérialisme américain arrêtait d’un geste l’impérialisme britannique et l’impérialisme français embarqués pour reconquérir le canal de Suez en 1956 et aujourd’hui il peine à retenir Israël…

Il a réorienté depuis 2011 ses efforts diplomatiques, économiques et militaires pour tenter de contenir l’essor de l’impérialisme chinois. Certes, les USA ont réduit de 18 % leur volume d’importations en provenance de Chine entre 2017 et 2023, mais les barrières tarifaires n’ont pas diminué pour autant le déficit commercial, passé de 621 milliards à 773 milliards de dollars entre 2018 et 2023. La Chine passe par le Mexique comme elle le fait avec L’Europe en montant des usines automobiles en Hongrie, en Italie…parfois en alliance comme le chinois Leapmotor avec le français Stellantis pour contourner les droits de douane.

La Chine, depuis les réformes pro-capitalistes de 1978 et la restauration du capitalisme en 1992, est passée d’un statut de pays largement dépendant des investissements étrangers au rang d’un impérialisme conquérant, deuxième puissance économique mondiale. Selon les lois du développement inégal et combiné dégagées notamment par Trotsky, la Chine s’est approprié d’un coup les dernières technologies des autres impérialismes, ou peu s’en faut. Elle suit le même chemin qu’avait emprunté, toutes proportions gardées, l’Allemagne de la fin du 19e siècle, qui avait rattrapé tout son retard sur l’impérialisme anglais et secondairement français, avec des usines ultramodernes. La Chine est capable d’envoyer des missions spatiales. Certes, l’impérialisme chinois est encore en retard dans certains domaines, par exemple sur les puces électroniques et semi-conducteurs de dernières générations, qui font l’objet d’un embargo imposé par les USA. Mais là-aussi, l’impérialisme chinois travaille à combler ce retard et Huawei est désormais capable de produire ses propres puces gravées à 7 nanomètres quand les meilleurs produites par Taïwan le sont à 3 nanomètres. L’impérialisme chinois ne traine pas derrière lui autant de poids des capitaux investis dans d’anciennes technologies et devenus obsolètes que les vieux impérialismes. Cela est dû aussi à l’encadrement policier et l’exploitation féroce du prolétariat chinois, aux camps de travail pour les Ouigours, à la colonisation des Tibétains… Cet impérialisme connait des limites, crises et freins au développement des forces productives comme tout autre impérialisme. Par exemple il y a en Chine une gigantesque crise immobilière depuis plusieurs années qui n’arrive pas à se résorber. Le plus grand promoteur, Evergrande a été mis en faillite en 2023 avec plus de 310 milliards d’euros de dettes ! Et comme la Chine connait une crise de surproduction et une faible croissance interne, elle inonde les marchés mondiaux avec ses panneaux solaires son acier, ses voitures électriques vendus à moindre cout. Mais il est ouvertement candidat à détrôner l’impérialisme américain d’ici 2049, au centenaire de la révolution chinoise !

Cette lutte entre les deux impérialismes les plus puissants pour le repartage du monde bouleverse tous les rapports mondiaux entre les impérialismes et entre différentes puissances capitalistes régionales, non seulement sur le terrain économique mais aussi en ravivant d’anciens conflits militaires ou en en ouvrant de nouveaux. C’est en profitant d’un désengagement relatif de l’impérialisme américain en Europe que l’impérialisme russe envahit l’Ukraine, La constitution ou reconstitution de blocs économiques et militaires autour des deux impérialismes principaux, non seulement tend à fragmenter le marché mondial mais dessine aussi les lignes de force d’un possible conflit militaire mondial. Pendant que l’Otan s’élargit, renforce ses capacités et intègre désormais un conflit avec la Chine dans ses projections, la Chine et la Russie ont renforcé leur alliance économique et militaire, au profit et sous la direction de l’impérialisme chinois, beaucoup plus puissant, et tentent d’élargir le bloc de leurs alliés. C’est pourquoi tous les impérialistes augmentent leurs dépenses militaires.

La guerre économique entre les deux principaux impérialismes s’ajoute aux crises économiques et financières récurrentes du capitalisme au stade impérialiste, elle entrave l’accumulation du capital, les échanges… Non seulement les perspectives mondiales de croissance sont faibles, mais la crise frappe déjà un certain nombre de pays dominés.

En 2022, l’augmentation importante des taux directeurs des banques centrales des principales puissances impérialistes en réaction à l’inflation a précipité des crises monétaires et financières dans de nombreux pays dominés, entrainant la fuite des capitaux, une inflation hors de contrôle qui plonge la population dans la misère et l’aggrave le poids de la dette, comme en Turquie ou en Argentine. Selon la Banque mondiale, les 75 pays les plus pauvres du monde, dont plus de la moitié se trouvent en Afrique, auront consacré cette année pratiquement le montant total des aides perçues, environ 100 milliards de dollars au service de la dette (remboursement des intérêts et du principal) soit 90 milliards de dollars !

Et même dans les principaux pays impérialistes, les conditions de vie du prolétariat, de larges couches de la petite-bourgeoisie (étudiants, agriculteurs, etc.) se dégradent fortement, quand bien même ces pays affichent un taux de croissance du PIB. C’est le cas par exemple des États-Unis où il ne faut pas sous-estimer cette dégradation qui est un des ressorts de la situation, évidemment lié à l’absence de perspectives ouvrières.

La faiblesse de la croissance capitaliste mondiale et l’intensification des rivalités inter impérialistes amènent chaque bourgeoisie, dans les pays impérialistes comme dans les pays dominés, à durcir ses attaques contre la classe ouvrière, contre tous les acquis sociaux, contre les services publics, contre la majorité des couches de la petite-bourgeoisie.

Partout, les classes dominantes renforcent en même temps les tendances nationalistes et protectionnistes des fractions, plus ou moins larges selon les cas, des bourgeoisies nationales victimes de la concurrence internationale. Nationalisme et protectionnisme, xénophobie, et racisme, cléricalisme et fondamentalisme religieux, masculinisme et hostilité aux droits des femmes, haine des minorités (religieuses, ethniques, sexuelles), complotisme et obscurantisme antivaccin… sont les étendards de la réaction. Cette réaction est par bien des aspects en dehors de tout rationalisme, qui était tout de même un des apanages de la bourgeoisie quand elle était une classe progressiste. Mais c’est l’assujettissement du prolétariat et de la petite-bourgeoisie, pour ne pas dire l’abrutissement, aux intérêts nationaux étriqués de la patrie, qui en est le fondement nécessaire. Les résultats de l’AFD, flanquée par la BSW en Allemagne, ou ceux du FPÖ en Autriche illustrent parfaitement cette tendance mondiale.

Aux États-Unis, on ne peut pas dire, (ou pas encore ?) que Trump soit un fasciste, mais il n’en est pas loin. Quand il parle des immigrés mexicains, quand il dit vouloir éradiquer le communisme supposé des fonctionnaires, il parle comme un fasciste. L’invasion du Capitole par ses partisans en 2020 était une tentative fasciste, même si elle était très mal préparée. Et si le Parti Républicain n’est pas un parti fasciste, une partie plus ou moins grande de ce parti peut parfaitement le devenir très rapidement. Nul ne sait quels seront les résultats des élections de novembre, mais visiblement c’est très serré. Un des moteurs de Trump, c’est la paupérisation d’une partie de la population qui a subi de plein fouet l’inflation sous Biden, qui n’a pas de perspective ouvrière, qui ne voit dans Kamala Harris qu’une représentante de « l’establishment » comme Hillary Clinton en son temps et l’autre moteur, c’est la fraction du grand capital qui se range derrière lui, comme Elon Musk, ce qui est significatif.

Cette montée de la réaction partout dans le monde n’est pas une fatalité, mais le produit de la capitulation des partis réformistes (« travaillistes », « sociaux-démocrates », « communistes ») devant leur bourgeoisie. Elle est le produit de la capitulation des bureaucraties syndicales devant les exigences de leur bourgeoisie. Elle est le produit de l’adaptation des organisations centristes à des fractions « démocratiques », « écologistes » ou « antiimpérialistes » de la classe dominante, de leur suivisme envers les partis ouvriers bourgeois, de leur capitulation envers les bureaucraties syndicales, de leur adaptation aux appareils de l’écologisme petit-bourgeois, du féminisme petit bourgeois, des mouvements identitaires, de l’islamisme, etc. J’insiste sur l’obstacle des organisations centristes. Cela est extrêmement important car ce sont les organisations centristes qui captent la recherche d’une issue révolutionnaire dans la classe ouvrière et la jeunesse pour l’emmener dans une impasse.

C’est tout cela qui amène la classe ouvrière de défaite en défaite, sabote toute perspective ouvrière, précipite des couches de la petite-bourgeoisie et même du prolétariat dans les bras des partis fascistes ou fascisants.

Sur les questions de l’environnement et du climat, ce n’est pas un ajout décoratif pour satisfaire à une mode. Ces questions s’ajoutent aujourd’hui aux périls occasionnés par l’impérialisme. Cette crise écologique sous ses diverses formes menace déjà existentiellement des centaines de millions d’hommes. Il est du devoir des révolutionnaires de relier ces questions au combat pour en finir avec le mode de production capitaliste, au rebours de tous les courants petits-bourgeois qui prétendent qu’il est possible de régler ces problèmes sans renverser le capitalisme, ce qui n’est que du réformisme le plus plat.

On vérifie si une organisation a quitté ou non le terrain du marxisme, des enseignements des combats passés à l’aune de l’analyse et des perspectives qu’elle ouvre pour la classe ouvrière face aux grands évènements internationaux. C’est à cela que l’on juge une organisation révolutionnaire. Nos positions sur la Palestine et sur l’Ukraine sont sans ambigüité et nous pouvons et devons les afficher fièrement, au contraire des positions des réformistes, ex-staliniens ou centristes.

Sur la Palestine, on voit bien que le sionisme, c’est la guerre à outrance non seulement contre le peuple palestinien, mais aussi contre les pays voisins. Nous ne dévions pas de notre ligne : démantèlement de l’État colon sioniste, alors que les gouvernements impérialistes et, à leur suite, les réformistes de tout poil, les centristes, prétendent que la solution réside dans la création d’un État palestinien au côté de l’État d’Israël. Il n’y aura pas de paix en Palestine sans le démantèlement de l’État sioniste, sans une Palestine démocratique, multiethnique, bilingue laïque et socialiste. Pour le gouvernement ouvrier et paysan en Palestine ! Pour une fédération socialiste du Proche-Orient ! Voilà la perspective pour le prolétariat palestinien comme pour le prolétariat juif qui doit rompre avec le sionisme. Evidemment le rapprochement entre le prolétariat palestinien et le prolétariat juif sur cette base commune est aujourd’hui très difficile, alors que le prolétariat juif est presque totalement sous l’emprise du sionisme et soutient majoritairement les offensives militaires de Netanyahou, alors que le prolétariat palestinien est lui sous l’emprise d’organisations islamistes réactionnaires comme le Hamas ou bien sous le contrôle de l’OLP. Mais c’est la seule perspective politique révolutionnaire, en comprenant que cette perspective n’a de sens qu’en l’ouvrant à la fédération des États-Unis socialistes du Proche-Orient, car sinon l’espace entre la mer et le Jourdain est bien trop restreint pour offrir toutes les possibilités pour régler cette question. Enfin il y a un deuxième axe de notre combat sur la Palestine, là aussi que nous sommes bien seuls à porter, c’est le combat de front unique pour organiser le boycott effectif dans les usines, les ports et aéroports des livraisons d’armes et de munitions indispensables à Nétanyahou. C’est ce que demandent les syndicats palestiniens. Cela aussi nous différencie de la plupart des organisations centristes, qui sont en paroles en solidarité avec les Palestiniens, demandent le boycott des fruits et légumes israéliens mais ne bougent pas le petit doigt pour le boycott des armes vers Israël !

Sur l’Ukraine aussi, notre position est claire. Droit à l’Ukraine de se défendre contre l’agression impérialiste russe, y compris en se servant des armes fournies par les autres impérialismes. Mais attention : il ne s’agit pas encore d’une guerre entre puissances impérialistes, mais cela peut le devenir. Les États occidentaux fournissent des armes à l’Ukraine, mais se gardent bien pour l’instant d’y intervenir directement contre l’armée russe. La prudence dans le « débat » sur l’autorisation ou non donnée par les impérialismes à l’armée ukrainienne d’utiliser des armes à longue portée sur le territoire russe illustre que le passage à une guerre inter impérialiste n’est pas encore franchi. Mais il est proche. Toutefois il devient de plus en plus évident que le soutien à l’Ukraine des autres impérialismes commence à faiblir. Déjà Trump a dit qu’il trouvait que les milliards employés pour cela seraient bien plus utiles aux USA et c’est aussi la position, mezza voce, qui se fait entendre dans certains pays européens. L’Ukraine peine de plus en plus à résister à la pression de l’armée russe. Il y a d’abord des faits objectifs : l’Ukraine c’était environ 40 millions d’habitants, 6 millions sont partis, et la Russie, c’est 144 millions et c’est un impérialisme. Mais surtout le gouvernement de Zelensky mène la guerre avec les méthodes de la bourgeoisie compradore, mêlant idéologie chauvine, affairisme, passe-droits, restrictions des libertés démocratiques et pressions de toutes sortes sur le prolétariat, soumission et vente du pays aux intérêts économiques et stratégiques des impérialismes américain, allemand, britannique, français…Comme c’est un gouvernement bourgeois, en aucun cas il ne fait appel au prolétariat russe, à l’internationalisme prolétarien pour mettre fin à la guerre car il n’est évidemment pas sur la ligne de la fraternisation du prolétariat ukrainien et du prolétariat russe. Si c’était un gouvernement ouvrier en Ukraine, c’est moins des bombes qu’il balancerait sur le front et en Russie que des tracts pour appeler le prolétariat russe à se dresser contre son propre impérialisme et sa guerre !

Ce n’est pas la combattivité des masses qui a manqué. La résistance palestinienne obstinée, l’irrédentisme kurde, l’incapacité de l’armée russe à conquérir l’Ukraine ; les derniers soulèvements en Birmanie, en Sri Lanka, au Venezuela et au Bangladesh ; la révolte contre les assassinats de Noirs aux États-Unis, contre les pogroms en Grande-Bretagne, en défense des réfugiés en Italie et en Allemagne ; les grèves de salariés aux États-Unis, en Grande-Bretagne, en France, etc. ; les mobilisations ces dernières années de femmes travailleuses en Argentine, en Pologne, en Espagne, en Iran ; la mobilisation pour les libertés à Cuba ; le soutien international au peuple palestinien… montrent que les masses se défendent, qu’elles combattent. Le problème qui n’est pas résolu depuis la trahison de la 2e Internationale et la dégénérescence de l’Internationale communiste est celui de leur direction. Sans un parti mondial de la révolution socialiste, la classe ouvrière ne peut pas guider les masses exploitées et opprimées. Elle reste elle-même-même victime des trahisons des agents de la bourgeoisie.

Nous sommes ici réunis pour la première conférence internationale du CoReP. Nous sommes en passe de franchir un pas qualitatif, en nous dotant d’un embryon d’organisation internationale centralisée démocratiquement, d’une direction élue, de statuts et d’un passeport politique, ce projet de manifeste international. Bien sûr, nous ne sommes qu’une poignée. Mais, à Zimmerwald en 1915, pour reprendre ce que Trotsky disait, l’internationale tenait dans deux voitures. Alors bien sûr, il y a des limites à cette analogie, ce n’est pas la guerre mondiale aujourd’hui et surtout il n’y a pas de parti bolchevik comme il en existait alors pour servir de base au combat pour la 3ème Internationale. Mais, toutes proportions gardées donc, cette conférence est aussi un moment historique que nous sommes en train de vivre.

19 octobre 2024