La 2e conférence du GMI

Le Groupe marxiste internationaliste (section française du CoReP) résulte de la fusion, en avril 2013, du CCIt et du GB, sur la base d’une plateforme, Pour le communisme, pour en finir avec le capitalisme (voir Révolution communiste n° 1).

Après cette fusion, pour élargir ce processus indispensable de regroupement et de délimitation des communistes, la direction nationale du GMI a aussitôt démarché la tendance Claire du NPA, le GCPOR et le groupe Révoltes. Seul ce dernier a répondu, mais pour refuser la discussion et tout travail en commun (voir la partie « Débats » du site du GMI). Depuis, le GMI s’est adressé, dans le même esprit, à un cercle de travailleurs de la RATP (issu du Comité pour la construction du POR et de l’IOR) et au groupe Voix des travailleurs (issu de LO) qui a décliné, au dernier moment, l’invitation à participer à la 2e conférence.

L’ensemble des militants du GMI s’est réuni à Paris les 25 et 26 octobre pour tirer collectivement le bilan d’un an et demi d’existence et tracer sa perspective pour la période à venir. Participaient en outre à la conférence des délégations d’un cercle de travailleurs de la RATP et des deux autres sections du Collectif révolution permanente (le Gruppe Klassenkampf d’Autriche et Revolución Permanente du Pérou). En outre, le MaS de Russie, le CoMarI de Colombie, MI d’Allemagne et de Belgique, le camarade Germinal (ex-MpInter) de l’État espagnol ont envoyé leur salut à la conférence.

Si son intervention syndicale a été réduite et si le GMI est encore loin d’avoir atteint l’envergure d’une organisation nationale, il a gagné des militants d’autres formations (LO, NPA…) et il a élargi son champ géographique. En outre, il a diffusé les versions françaises des déclarations du CoReP, il a analysé la situation mondiale et française, il a tenu une journée de formation nationale (sur la crise capitaliste mondiale et sur la dictature du prolétariat). Il a publié un site, sept numéros de Révolution communiste, des tracts réguliers diffusés sur des lieux de travail et de formation, trois brochures, neuf numéros du bulletin intérieur pour informer et discuter.

La nouvelle direction nationale est chargée par la conférence d’amplifier l’offensive pour regrouper les communistes internationalistes et démasquer les sectaires et les opportunistes, en s’appuyant sur le Collectif révolution permanente.

« Il y a des époques où la résistance au nationalisme, la résistance à l’envasement, ne porte ses fruits qu’après plusieurs années, de longues années parfois. » (Lénine, février 1911)