Destinataire : CLC
Copie à : CWG / Nouvelle-Zélande, CWG / États-Unis, GKK / Autriche, GMI / France, MaS / Russie, RMG / Zimbabwe, RP / Pérou, TML / Brésil…
Objet : Déclaration du CLC à la conférence du GMI
Camarades,
Le bureau du Collectif révolution permanente a accueilli au milieu de l’après-midi du 25 mars à Paris deux délégués du Comité de liaison des communistes, Sheila Correa and Christopher Clark. Nous avons commencé une discussion politique dans une atmosphère fraternelle, que le camarade Clark a interrompue pour des motifs personnels en début de soirée.
Le lendemain, le camarade Clark a fait une déclaration au nom du CLC. Il a dit à la conférence : « Le CoReP fait partie de la gauche impérialiste ».
Transcrit en termes communistes, cela signifie que le Collectif révolution permanente est social-impérialiste.
Bien entendu, des lapsus peuvent se produire, surtout quand on utilise plusieurs langues différentes et des erreurs personnelles peuvent aussi advenir. Par conséquent, le bureau du CoReP a rencontré patiemment à plusieurs reprises les camarades Correa et Clark, leur demandant de retirer cette caractérisation. Ils ont toujours refusé.
Le Collectif ne peut pas débattre avec une organisation qui le classe dans le camp de l’impérialisme.
Nous demandons aux groupes affiliés au CLC ou, mieux encore, au CLC lui-même de retirer l’accusation de faire partie de « la gauche impérialiste » et de permettre ainsi le retour à la discussion sur les tâches et l’adoption d’une plateforme commune.
Avec nos salutations internationalistes,
Bureau du CoReP