Chers camarades de GMI,
1°) Nous avons bien reçu votre projet de déclaration sur le Burkina Faso et nous vous remercions de nous envoyer ainsi vos écrits et souhaiter savoir si ce texte nous va ou si nous avons des désaccords avec. Ce texte ne dit pas tout ce que nous pensons (nous n’emploierions pas le termes de conseils populaires sans davantage de précision de classe et nous souhaiterions spécifier la formation de conseils de soldats, lié aux conseils de travailleurs, de femmes et de jeunes, pour casser l’Etat bourgeois), mais ce qu’il dit n’est certainement pas faux.
2°) Par contre, nous ne pouvons pas nous inscrire dans votre méthode relationnelle consistant systématiquement à souhaiter que nous signions des déclarations communes quand cela est possible. Cela ne nous paraît pas le bon angle par lequel deux groupes de militants doivent se rapprocher. En guise de relations entre militants, nous envisagerions plutôt volontiers des réunions communes sur des thèmes généraux fixés d’avance, des assemblées communes et éventuellement des stages communs. C’est avec plaisir que nous publions votre texte dans notre site comme il nous est arrivé de nombreuses fois de le faire. Nous ne pouvons pas, de notre côté, vous envoyer sans cesse nos écrits pour vous demander de les cosigner. Ce n’est pas ainsi que nous concevons une construction d’une ligne révolutionnaire.
3°) Nous verrions plutôt comme démarche une réunion sur le caractère de la crise actuelle du capitalisme, une AG sur les luttes sociales et les politiques syndicales des révolutionnaires, ou un stage sur les syndicats et le front unique, par exemple. Qu’en dites-vous?
Salutations communistes révolutionnaires
Robert Paris
Pour Voix des Travailleurs