Le 10 septembre, 473 personnes ont été interpelées par la police de Macron-Retailleau, parmi lesquelles 339 ont été envoyées en garde à vue à l’échelle nationale. Le gouvernement cherche à criminaliser la résistance à l’austérité, au militarisme, au génocide à Gaza… À Reims, par exemple, 11 personnes ont été arrêtées, dont six étudiants ont dû payer 300 € d’amende pour avoir tenté de bloquer l’entrée d’un bâtiment sur le campus. L’un d’eux a passé 41 heures en garde à vue et passe en jugement le 10 mars 2026.
Face à une telle criminalisation du mouvement ouvrier et la jeunesse, la CA du SNESUP rappelle sa position pour la liberté de manifestation, contre les violences policières, contre la présence des policiers dans les universités. Elle se prononce pour la levée de toutes les sanctions pénales et de toute poursuite judiciaire.

