Cependant, dès le début, nous avons compris que la direction du NPA-R préfère discuter avec des originations opportunistes envers les bureaucraties syndicales et autoritaires envers leurs membres, comme LO ou Lotta Comunista (qui est ouvertement anti trotskyste). Le dimanche 25, un « débat » a eu lieu entre la direction de LO et celle du NPA-R. Le mépris affiché par la délégation de LO, le refus de tout travail en commun avec le NPA-R, ainsi que la ligne politique de cette organisation, qui estime qu’il faut attendre une vague révolutionnaire pour construire le parti ouvrier révolutionnaire, ont rendu le débat stérile. Pourtant, la direction nationale du NPA-R a continué à se prosterner, tandis que plusieurs jeunes quittaient la selle, écoeurés.
Nous avons ensuite participé à plusieurs ateliers, sur la Palestine, les trans, la religion, l’émancipation des femmes… Des analyses et des mots d’ordre justes ont souvent été avancés, sans qu’on les retrouve dans les campagnes du NPA-R et Révolutionnaires
Puisqu’il s’agissait d’une « rencontre entre révolutionnaires », nous avons jugé utile de diffuser une proposition de fonder une organisation autonome des Jeunesse communiste internationaliste, sur la base d’un programme d’action révolutionnaire pour la jeunesse, de mettre ainsi fin à l’hémorragie du NPA-Jeunes. Le lundi soir, nous avons donc participé à l’assemblée générale du NPA jeunes. Notre volonté était de lancer un débat politique entre jeunes communistes, ce pourquoi nous sommes intervenus sur la base du tract de quatre pages.
https://groupemarxiste.info/2024/08/21/pour-un-programme-daction-des-la-rentree/
Comme les bureaucrates syndicaux le font souvent dans les assemblées générales, la tribune a demandé à « échanger » seulement sur les « expériences locales ». L’AG a donc été un tableau des comptes rendus des différents comités régionaux toujours autour des mêmes thématiques : les « efforts » des campagnes électorales, les week-ends de formations, les lectures et la hâte de la reprise sociale en septembre. Aucune discussion politique de fond n’a eu lieu. Les seules perspectives données aux militants pour la rentrée sont de l’agitation sans programme et un « week-end de formation ».
Plus tard, la direction du NPA-R nous a fait savoir, mais en aparté, à l’écart des militants de base, qu’il n’était pas question que nous intégrions le NPA-Jeunes.
Toutefois, nous avons pu échanger avec de nombreux camarades intéressés par nos propositions. Nous espérons les retrouver bientôt, d’une manière ou d’une autre, pour militer ensemble et pour préparer, dans une organisation démocratique commune, la révolution socialiste mondiale.
les militants jeunes du GMI (section française du Collectif révolution permanente)