Intervention d’un militant du Groupe marxiste internationaliste au forum de RP, Presles, 29 mai
Je remercie tout d’abord les camarades de Révolution permanente de me donner la parole. Car je me suis inscrit hier durant le forum du NPA-C dès 19 h 33 mais finalement les camarades de la tribune ne m’ont pas vu. J’espère que ce n’est pas de la cécité politique pour Armelle Pertus, Damien Scali. C’était C’est dommage car j’avais un message. Je suis militant au Groupe marxiste internationaliste et nous, on pense que le bilan de ce mouvement, malheureusement avec la promulgation, a été une victoire pour Macron, jusqu’à preuve du contraire. Et ce n’est surement pas la journée d’action du 6 juin avec la pression les manœuvres parlementaires du 8 qui y changera quelque chose. Le bilan, c’est qu’il a manqué une organisation révolutionnaire implantée, un parti révolutionnaire. Les camarades du NPA-C ont un très bon bandeau sur leur nouveau journal, ils veulent un parti communiste internationaliste de travailleurs et de travailleuses. Nous avons demandé à y entrer en tant que courant en son sein. Et nous pensons que çà qu’il nous faut et que si les camarades de RP à un tel projet, cela permettra d’aller au-delà des initiatives trop petites ou trop réduites qui ont eu lieu jusqu’à maintenant.
Sur le bilan que devrait dire un tel parti révolutionnaire ? Il devrait d’occuper réellement caractériser clairement l’intersyndicale et les partis réformistes qui se sont regroupés dans une coalition de front populaire qu’ils ont appelée Nupes. Et il devrait dire en quelques mots ce qui doit permettre d’aller au-delà de l’auto-organisation locale, c’est-à-dire leur centralisation et de sentir la force de millions et de millions, de dizaines de millions de grévistes. Cette centralisation, c’est forcément un terme qui est : grève générale.
Et En peu de mots, il faudrait qu’un tel parti, la prochaine fois, puisse dire :
contre les journées d’action, pour la grève générale ;
contre les grèves reconductibles épuisantes et isolées, pour la grève générale ;
contre les diversions parlementaires, pour la grève générale ;
contre les refus d’appeler aux AG sur les lieux d’études et de travail ;
pour des manifestations protégées par notre auto-défense, pour la grève générale ;
pour imposer aux directions syndicales l’appel à la grève générale et les dénoncer quand elles ne le font pas.
Un tel parti le ferait et aurait l’occasion d’être vraiment révolutionnaire parce que la grève générale à des dizaines de millions, c’est la possibilité de renverser le capitalisme, c’est la possibilité de poser la question du pouvoir des travailleurs, d’un gouvernement des travailleurs.
Et c’est bien là où on veut il faut en venir pour finalement vaincre. Ce n’est pas juste la revendication de retirer la contreréformes. Cette possibilité-là était bien réelle ces derniers durant plusieurs mois. C’est pourquoi il faut vraiment avancer vers un parti révolutionnaire dans les prochains mois, dans les prochaines années qui permette d’ouvrir cette perspective du début du mouvement jusqu’à la fin afin qu’on gagne et que l’on pose la question du pouvoir.