Au cours des deux années qui ont suivi l’arrivée au pouvoir de La Libertad Avanza [La Liberté avance, LLA] et de ses alliés [PRO et UCR], les castes les plus corrompues ont atteint des niveaux astronomiques de pourriture. Des parlementaires, des hauts fonctionnaires, des associés et proches de l’exécutif sont impliqués dans le trafic de drogue, les escroqueries, les pots-de-vin, la corruption, le trafic d’influence, les fausses déclarations, entre autres classiques de chaque gouvernement en place. La principale figure du péronisme de ces dernières décennies, condamnée pour quelques affaires seulement après tant de revirements, et plusieurs membres du gouvernement et Milei lui-même [LLA] sont en permanence en cause. Patricia Bullrich [PRO] renforçant la gendarmerie, l’armée et les gangs de narcotrafiquants, Santiago Caputo [LLA] utilisant les services de renseignement comme moyen de chantage pour régler les conflits internes au gouvernement, sont autant d’épisodes d’une instabilité croissante. Personne ne peut garantir la stabilité jusqu’en 2027.
Parallèlement à la montée des scandales concernant le gouvernement et l’opposition patronale, l’appauvrissement, le chômage, la précarisation du travail, la répression et les sanctions contre les retraités, la faim et la misère se sont aggravés.
Le gouvernement national, avec Milei à sa tête, s’endette et se vautre dans la scène impérialiste, s’alliant à Trump et Netanyahu, se joint au génocide contre le peuple palestinien. Nous luttons pour la fin des accords et des liens avec le régime colonial et criminel d’Israël, pour une fédération socialiste du Proche-Orient. Nous avançons la solidarité prolétarienne, en promouvant le boycott des livraisons d’armes et de tout le matériel de guerre à l’État sioniste, et nous défendons le droit à la résistance des nations opprimées.
L’Amérique latine est également le théâtre d’une recrudescence du militarisme. Comme à l’époque Reagan, Trump utilise la lutte contre le trafic de drogue comme prétexte pour justifier ses incursions bellicistes au Venezuela et en Colombie, en pointant du doigt les démagogues Maduro et Petro. Au Pérou, la lutte menée d’en bas a réussi à renverser le gouvernement de Boluarte. Nous avons besoin d’une direction révolutionnaire internationale pour vaincre les tendances réformistes et de collaboration de classes.
La démocratie capitaliste n’éliminera jamais l’exploitation et l’oppression, quel que soit le nombre de voix obtenues par l’une ou l’autre de ces expressions patronales, pas plus que cela ne se produira en votant pour les partis qui se réclament de la classe ouvrière, comme le PTS, Política Obrera, le NMAS, entre autres. Contre la réforme du travail et des retraites, contre les licenciements, les suspensions et le plafonnement des salaires, nous revendiquons le contrôle ouvrier des moyens de production et d’échange.
Nous défendons l’indépendance de classe, nous luttons contre l’impérialisme et contre les prétendues bourgeoisies nationales, pour la destruction de l’armée de métier. Pour des comités de base et des conseils ouvriers ! Pour l’expropriation des banques et des grandes entreprises capitalistes ! Pour l’autodéfense et la création de milices ouvrières et populaires dans les usines, dans les quartiers ! Pour l’armement du peuple, seule garantie de victoire !
Que les patrons paient la crise !
Pouvoir ouvrier et populaire !
Luttons et organisons-nous contre l’austérité, le pillage et l’exploitation !
Dehors l’OTAN et le FMI !
Fédération socialiste d’Amérique latine !
Vive la Palestine libre !
Gouvernement ouvrier et paysan, pour la révolution et le communisme !