Après Chido, les habitant(e)s de Mayotte ont dû subir Macron, Bayrou, Retailleau, Valls, Borne, Le Pen ; il est temps que leur parvienne les engagements des syndicats de l’hexagone. Le congrès de la Fédération s’engage à combattre pour améliorer radicalement les conditions d’existence des classes laborieuses de l’île.
Pour 68 Abstention 35 NPPV 188 Contre 313
- La FSU s’adresse à tous les syndicats, à tous les collectifs et toutes les organisations politiques issus du mouvement ouvrier, pour organiser ensemble une campagne nationale de soutien aux revendications de la population de Mayotte, en particulier celles qui réclament l’accès à l’eau, l’électricité, les soins, le logement, l’instruction, le travail.
- Elle exige le retrait des projets de « loi d’urgence » et « Mayotte debout » qui offrent des zones franches aux patrons (pas d’impôt, pas de cotisation sociale) mais pas la garantie de logements en dur pour celles et ceux qui vivent à Mayotte.
- Considérant que quels que soient le territoire ou l’ethnie, il n’y a qu’une classe ouvrière, elle exige l’arrêt immédiat de la chasse aux pauvres, des rafles pour expulser, des interdictions de scolariser les enfants de ceux à qui la puissance coloniale refuse de fournir des papiers.
- Elle exige le retrait des forces de répression (police, armée…) dont le nombre augmente régulièrement pour organiser la répression coloniale.
- Elle prend l’initiative d’une bataille intersyndicale pour l’obtention des mêmes salaires et mêmes droits.