La police, la douane et la gendarmerie mènent en permanence la chasse aux réfugiés et aux travailleurs étrangers.
C’est pourquoi, par le biais de primes conséquentes, leur rémunération n’a rien à voir avec celle des autres fonctionnaires de même qualification. C’est pourquoi leur âge de départ à la retraite est bien plus avantageux que celui des travailleuses et travailleurs salariés. C’est pourquoi l’austérité budgétaire fait toujours une exception pour l’armée et la police. C’est pourquoi, en juin 2024, les policiers et les militaires ont voté à 60 % pour les partis fascisants (RN, Reconquête et LR ciottiste) dont la cible est non le capital, mais une partie des travailleurs.
Les syndicats de travailleurs de l’enseignement public et de la santé publique se confrontent aux gouvernements non seulement pour leurs légitimes revendications mais aussi pour le droit à l’instruction et aux soins des autres travailleurs. Ils sont des piliers de la défense des libertés démocratiques, de la lutte contre le racisme. À l’opposé, les organisations de policiers (abusivement appelées syndicats) réclament toujours plus d’effectifs et de moyens matériels pour la répression, exigent la restriction du contrôle des juges et le recul des libertés démocratiques.
Par conséquent, le congrès national rejette toute association et à fortiori toute adhésion du SNUIPN ou de toute autre organisation de policiers. Le congrès s’adresse aux confédérations syndicales (FO, UNSA, CGT, CFDT, SUD) pour qu’elles en fassent autant et qu’elles organisent de façon concertée la protection des manifestations, des réunions, des assemblées générales, des réfugiés, des travailleurs et étudiants étrangers.