La précarité étudiante touche toutes les formations : selon Le Parisien étudiant en 2023, 22% des étudiants déclarent souvent sauter un repas. L’inflation grandit chaque année (5,7% en 2023 selon la Banque de France), les étudiants afin de survivre sont obligés de travailler pour subvenir à leurs besoins : payer leur loyer (563,25 €/mois, +2,5% par rapport à 2023), le transport (en moyenne 62 €/mois) et se nourrir (200-300 €/mois). De ce fait l’accès aux études dans de bonnes conditions devient de plus en plus difficile à cause de ces contraintes. Face à cette situation urgente et pour le bien être des étudiants :

• Aucune condition (de nationalité, de revenu des parents…) pour accéder aux droits des CROUS (bourses, logements, repas à 1€…).
• Repas gratuits dans les resto U matin, midi, soir en QUALITÉ et en QUANTITÉ suffisantes pour tous les étudiants SANS CONDITIONS.
• Bourse indexée sur l’inflation pour tous les étudiants sans conditions.
• Gratuité totale des transports sans conditions.

Les difficultés financières et les problèmes de santé que rencontrent les étudiants mettent en péril leurs études. Selon la Fondation Abbé Pierre, les étudiants au CROUS de Paris I peuvent être expulsés rapidement de leur chambre universitaire y compris durant la période de trêve hivernale. C’est contraire au droit commun d’expulsion locative. Toujours selon la Fondation, sur les 221 requêtes d’expulsion étudiées entre janvier 2022 et février 2023, les tribunaux administratifs ont prononcé l’expulsion de 193 résidents (87%) dont 127 sans délai (57%). De plus, le gouvernement continue ses coupes budgétaires et les étudiants le payent ! L’insalubrité, l’insécurité, les mauvaises conditions de vie… ne permettent pas aux étudiants de vivre et d’étudier décemment !

• Construction des logements universitaires pour accueillir tous les étudiants.
• Gratuité des logements universitaires sans conditions.
• Rénovation des cités U CROUS.
• Plus aucun logement étudiant dans le parc immobilier privé. Expropriation des résidences universitaires privées, gestion unique des logements universitaires par les CROUS.
• Aucun service du CROUS assuré par des entreprises privées.
• CROUS gérés par les étudiants et les travailleurs des CROUS.

Aucun gouvernement capitaliste ne donnera satisfaction à ces revendications. Au contraire, depuis 1987, au fur et à mesure des réformes et décrets, les gouvernements successifs ont ouvert les CROUS à la privatisation et la possibilité pour les universités de se passer des CROUS. Le gouvernement prépare même une nouvelle réforme de liquidation des CROUS.

Dès maintenant, il faut combattre le gouvernement réactionnaire, raciste, sexiste et oppressif Macron-Barnier-Hetzel ! Front unique des syndicats étudiants et des travailleurs de l’ESR et des organisations du mouvement de la jeunesse pour obtenir ces revendications d’urgence ! Assemblées générales partout ! Coordinations régionales et nationale des délégués des assemblées générales !

Jeunes, combattons pour un gouvernement des travailleurs par les travailleurs et les jeunes eux-mêmes qui appliquera ces mesures d’urgence !