Deux partis de la mouvance démocratique –l’Union pour le changement et le progrès (UCP) et le Parti socialiste des travailleurs (PST)– sont menacés de suspension. Le ministère de l’Intérieur a actionné la justice contre les instances de ces partis qui font partie du Pacte pour une alternative démocratique (PAD), regroupant d’autres formations politiques, comme le PT, le RCD et le MDS. Les forces du PAD ont décidé de ne pas participer aux législatives du 12 juin, car ce scrutin, estiment-elles, « ne constitue pas une solution à la crise multidimensionnelle qui secoue le pays ». (El Watan, 25 mai 2021)
Le Collectif révolution permanente, sans approuver l’orientation politique du Parti socialiste des travailleurs, axée comme celle du PT et du MDS sur la demande d’une assemblée constituante, ni leur alliance de type front populaire (PAD) avec des partis bourgeois « libéraux » ou « démocratiques » (RCD, UCP…), affirme sa solidarité prolétarienne et proteste contre les menaces qui pèsent sur le PST.
Le gouvernement Tebboune calomnie, réprime et menace les travailleurs en grève, les manifestants du Hirak, les organisations ouvrières, les journalistes, les Kabyles… Il interdit les manifestations des étudiants et celles des travailleurs de l’enseignement. Ses policiers, ses juges et ses gardiens de prisons intimident, tabassent, arrêtent, condamnent, emprisonnent, violent les opposants.
Aucune poursuite contre le PST (ni contre l’UCP) ! Respect des libertés démocratiques, en particulier le droit de manifester, de s’organiser, d’informer, de faire grève ! Libération de tous les manifestants, grévistes, militants, journalistes emprisonnés ! Levée des poursuites judiciaires et de toutes les condamnations politiques !