C’est notre tour social, ensemble, même moment, même heure, même lieu.
Macron a frappé à mort le Code du Travail et veut continuer. Le Pen a déclaré la guerre aux migrant.es et aux immigré.es, et veut les expulser. Ces président.es de guerre sociale ou de guerre raciale ne peuvent pas être les nôtres. Le travail, la protection sociale, les salaires, voilà nos urgences et ce ne sont pas les leurs.
Pas besoin d’expertise, de round d’observation et de réunions dans les couloirs des ministères. Nous savons que :
Le Pen annonce des expulsions, des prisons, des rafles… Elle déclenchera une véritable guerre civile du haut de l’Etat contre une partie du peuple : les salarié.es, les précaires, les chômeur.euses, les femmes, les LGBT. Elle ouvrira la chasse à l’étranger et aux français.es non soumis.es à l’ordre nouveau du Front national.
Macron veut aller vite, par ordonnances : en finir avec l’indemnisation des chômeur.euses et mettre sous tutelle Pôle Emploi ; transformer le CICE en exonération de cotisations sociales des employeurs ; ubériser le salariat ; détruire en grand nombre les postes de fonctionnaires et privatiser le service public ; donner les clés du budget à l’Union européenne de la BCE et du FMI. Ce serait l’antichambre du renforcement du F-Haine.
Et nous, Front social ? Nous avons pris les devants. Dès le 22 avril alors qu’ils organisaient les élections, nous avons organisé la première manifestation de ce front social.
Eh bien, le 8, c’est notre tour ! Nous refusons de nous enfoncer dans une austérité Macron à perpétuité et un racisme d’État dirigé par Le Pen.
Nos conquêtes sociales viennent de nos mobilisations et pas de programmes électoraux. Nous voulons être maîtres de notre destin social, donc nous devons organiser la convergence des luttes, celles qui existent réellement par centaines tous les jours.
Contre le Front national et contre le libéralisme et les discriminations qu’il entraîne, construisons le Front social, la solidarité de classe !
Notre devoir de syndicalistes, de militants associatifs, c’est réagir tout de suite, préparer une lutte durable et des batailles majeures.
Le 8 mai, le Front social commence le combat commun !
C’est dans la rue qu’ça s’passe, c’est par la rue qu’on gagne
Liste des signataires : https://bellaciao.org/fr/spip.php?article154357