Arrêt immédiat de la barbarie sioniste !

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Israël, qui est présenté par l’État français comme une victime du terrorisme, est un État basé sur la colonisation de la Palestine, surarmé par les États-Unis, l’Allemagne, la France, etc., qui exerce un terrorisme à grande échelle depuis 1948 contre les États proches et surtout la population arabe victime de la colonisation.

Israël est présenté par le gouvernement français comme un État démocratique victime du terrorisme. En fait, Israël est un État raciste, basé sur la colonisation de la Palestine, qui exerce depuis 1948 un terrorisme à grande échelle envers le peuple palestinien. Depuis 8 mois, par air, par mer et au sol, l’État israélien détruit systématiquement la bande de Gaza, déporte, affame et massacre une population de 2 millions de personnes sans défense, enfermée dans un petit territoire avec la complicité de l’Égypte. Israël en interdit l’accès à la presse internationale.

L’offensive en cours touche particulièrement l’est de Rafah et le sud de Gaza. Depuis le 26 mai, 100 000 personnes ont été déplacées au nord et 1 million au sud. Les deux-tiers de la population s’entassent actuellement dans moins de 70 km2. À Al-Mawasi, il y a plus de 4 000 personnes pour chaque latrine. Entre le 28 mai et le 1er juin, seulement 232 camions d’aide humanitaire ont été autorisés par Israël, alors qu’avant la dévastation sioniste, il en fallait 500 par jour. 192 salariés de l’UWRA, l’agence de l’ONU qui tente de fournir alimentation et enseignement ont été tués depuis le 7 octobre. Dans la nuit du 5 au 6 juin, l’armée israélienne a bombardé sans sommation une école de l’ONU à Nuseirat, au centre, causant 37 morts. Officiellement, 36 586 Palestiniens ont été tués, 83 074 blessés dans la bande de Gaza.

En Cisjordanie et à Jérusalem, les incursions militaires de l’armée sioniste et les exactions des colons racistes ne cessent pas. Entre le 27 mai et le 2 juin, l’armée coloniale a mené 175 opérations, arrêtant 135 personnes et en tuant 4 dont 2 enfants au camp de réfugiés Aqabat Jabr. Au total, 502 Palestiniens (dont 122 mineurs) ont été tués par des soldats ou des colons israéliens depuis le 7 octobre.

Israël, qui est présentée par l’État français comme une démocratie, détient dans ses prisons, fermées à toute visite de la Croix-Rouge, environ 10 000 otages palestiniens, la plupart sans procès, tous soumis systématiquement à des conditions de détention avilissantes, beaucoup à des tortures. En décembre 2023, le quotidien Haaretz faisait déjà état des sévices subis par des centaines de Gazaouis au camp de Sde Teiman, dans le désert du Néguev, créé dès le déclenchement des opérations militaires israéliennes à Gaza. En mars 2024, Un médecin israélien convoqué l’hôpital du camp pour examiner les blessés, a confirmé les pires récits des prisonniers palestiniens qui ont été relâchés.

Tous les prisonniers étaient menottés aux bras et aux jambes aux deux côtés du lit. Tous avaient les yeux bandés. Ceux que j’ai traités étaient nus, ils portaient seulement une couche… Sans analgésique, anesthésies, médicaments contre la douleur, de manière intentionnelle. (Le Monde, 7 juin)

Macron congratule Biden pour commémorer la fin de l’occupation nazie de l’Europe occidentale mais l’État français continue à livrer des armes et des équipements à l’armée d’occupation de la Palestine, à un État qui crée des ghettos, qui les affame, qui massacre les civils, qui torture les résistants. Il continue à réprimer les militants du mouvement ouvrier et du mouvement étudiant qui protestent contre le génocide.

La position de la France est claire : condamnation implacable des attaques du 7 octobre, libération des otages, respect du droit humanitaire international et le fait de se diriger vers une solution à deux États. (Macron, Entrevue à TF1 & France 2, 6 juin)

Le principal parti xénophobe, fondé par des collaborateurs du régime nazi et des antisémites et qui discute en coulisse avec le patronat, emboite le pas à Macron : pour deux États, sans se presser.

J’épouse la position historique de la France qui est celle de reconnaitre deux États. Mais reconnaitre aujourd’hui un État palestinien reviendrait à légitimer le Hamas… (Bardella, Entrevue à BFMTV, 28 mai)

Le PS, le PCF et LFI ne diffèrent avec le gouvernement actuel que sur le rythme de la « solution à deux États ».

Jean-Luc Mélenchon s’est exprimé à l’occasion d’un meeting à Lyon avec Manon Aubry. Il se positionne… comme garantissant l’unité nationale. Il évoque le drapeau palestinien à l’Assemblée nationale, symbole de l’engagement de LFI jusqu’à la reconnaissance de l’État de Palestine… (Jean-Luc Mélenchon le Blog, 6 juin)

La France doit reconnaitre l’État palestinien maintenant. (Mélenchon, Discours à Aubervilliers, 26 mai)

Les partis « réformistes » se soumettent à la bourgeoisie impérialiste pour la fausse « solution à deux États », pour accepter la colonisation de la Palestine, pour garantir la partition de la Palestine entre des bantoustans désarmés et un État colonial terroriste et surarmé. C’est l’acceptation de ce piège, lors des accords d’Oslo fêtés par le PCF et le PS (dont le sénateur PS Mélenchon) qui a fait passer la direction de la résistance palestinienne des bourgeois nassériens du Fatah aux bourgeois islamistes du Hamas. Le Hamas ne vaut pas mieux que le Fatah.

Le 25 avril, Khalil Al-Hayya disait le Hamas prêt à accepter une trêve d’au moins cinq ans avec Israël et consentait à sa démilitarisation dans le cadre de la création d’un État palestinien dans les frontières de 1967. (Le Monde, 7 juin)

Seule la classe ouvrière de la région (arabe, hébreue, kurde, turque, perse…) peut résoudre la question palestinienne. Dans la tradition de la 4e Internationale des années 1930, de la LCR palestinienne des années 1940 et de Matzpen des années 1970, les communistes internationalistes se prononcent contre la colonisation et la partition, pour le démantèlement de l’État sioniste, pour une seule Palestine démocratique, multiethnique, bilingue et laïque ! Pour un gouvernement ouvrier et paysan en Palestine ! Pour une fédération socialiste du Proche-Orient !

Manifestation à l’appel de tout le mouvement ouvrier à l’ambassade d’Israël ! Blocage par le mouvement ouvrier des livraisons de carburant et d’armes à Israël ! Abrogation du délit d’apologie du terrorisme ! Fin de toutes les poursuites contre les militants propalestiniens ! Libération de Georges Abdallah !

Cessez le feu immédiat ! Retrait des troupes sionistes de la bande de Gaza et de Cisjordanie ! Droit au retour des réfugiés ! Libération de tous les otages palestiniens prisonniers d’Israël !

7 juin 2024